Avec le gai savoir, Nietzsche nous fait part de ses pensées pour vivre gaiement tout en étant conscient. Plusieurs de ses thèmes majeures sont abordés dans cette oeuvre, notamment l'art, la mort de Dieu, l'avénement du nihilisme occidental, l'instinct du troupeau, l'éternel retour etc.
Ecrit entre 1881 et 1887, Le Gai savoir confirme et conforte le radicalisme nietzschéen. Les grands thèmes de sa réflexion sont désormais parvenus à leur pleine maturité.
"Ce livre est, pour l’essentiel, une critique de la modernité - sans en exclure les sciences modernes, les arts modernes, ni même la politique moderne. Il contient aussi les indications sur un type opposé, aussi peu moderne que possible, un type aristocratique, qui « dit oui ». Dans ce sens ce livre est une école du gentilhomme, en prenant ce mot dans un sens plus intellectuel et plus radical qu’on ne l’a jamais fait."
Testament intellectuel dans lequel F. Nietzsche présente ses ouvrages ainsi que sa pensée, à savoir la dénonciation de l’état de nature et des propositions politiques.
A travers la figure emblématique de David Strauss, Nietzsche attaque vigoureusement, et avec ironie, les philistins de la culture allemande. Il distingue la Kultur de l'homme instruit et la Bildung qui est le propre de l'homme cultivé. Pour lui, la culture implique l'idée de sens critique et la Bildung est ce qui permet à l'homme d'échapper aux déterminismes biologiques et sociaux.
Le texte de l'oeuvre est accompagné d'une préface explicative des premiers paragraphes de la deuxième dissertation de la Généalogie de la morale, de commentaires, de documents d'autres philosophes sur le même thème et de jugements sur l'oeuvre de Nietzsche.